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Par lylytop le 17 Avril 2016 à 06:30
Balade sur Tourlaville, mars 2016, en passant le long du chemin "le bas du but".
Tout cet endroit été la possession des Ravalet.
Construit en 1562, très représentatif de la renaissance Cotentinaise.
J'aime me promener dans ce coin, pas en rando, simplement en promenade, tranquille, loin du bruit.
Que le bruit de l'eau.
Tous cela pour dire, que j'adore cet endroit, je suppose que vous l'aviez compris.
Le château des Ravalet, là ou vivait les enfants des Ravalet, Marguerite et Julien.
Frère et sœur accusé d'inceste, ils furent décapités place de grève à Paris.
Étaient-ils coupable, mon avis, après avoir lu leur histoire, non ! je ne le pense pas! Mais méritaient ils la mort pour autant, ils étaient si jeunes, mais quelle justice à cette époque.
22 commentaires -
Par lylytop le 15 Avril 2016 à 06:30
Mars 2016, une promenade du côté de Tourlaville.
Un endroit très marécageux !
Au milieu coule une rivière.
Et quel rivière? (trouvé des infos sur le net) Le Trottebec nom venant de deux mots Scandinaves trott (mélancolique ou triste) et bec (ruisseau).
Le Trottebec prend sa source à Brix dans le bois de l’Hermitage, à la roche au chat. Il traverse la Glacerie, Tourlaville et se jette dans la Divette (je vous en ai parlé de ce fleuve côtier dans les article de Sideville) à Cherbourg. Long de 13 km.
Autrefois les ruisseaux de la Noé et la Périgouelle venaient grossir son cours. Aujourd'hui le Trottebec n'a plus le caractère utilitaire qu'il eut dans le passé. Jusqu'au siècle dernier on construisait sur ses berges des moulins à huile, à grain, des scieries ou des lavoirs.
Célèbre pour ses caprices, il était jusque dans les années 70, le sujet de préoccupation n° 1 de la municipalité et des habitants des parties basses de tourlaville. Les effets conjugués des fortes pluies, d'une tempête de vent d'Ouest, des marées et d'une remontée de la divette, occasionnaient d'importantes inondations dans le secteur de la rue du bois, entre autres.
Le choix d'un dispositif pour éviter les débordements du Trottebec, a longtemps fait l'objet d'études et de polémiques. On trouve trace des premiers projet de dérivation de 1811. Ce n'est qu'en 1970 que la construction d'un ouvrage de dérivation apporta une solution aux inondations des parties basses de Tourlaville et Cherbourg. C'est l'aménagement du cours du ruisseau de la Noé, qui permet l'évacuation du trop plein de la rivière vers le port des Flamands.
Toujours rebelle, le Trottebec n'a pu résister, le jeudi 29 décembre 1994, à rendre une petite visite au sous sol de l'hôtel de ville, le noyant sous plus d'un mètre d'eau.
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